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Une année 2024 marquée par la baisse des volumes et des prix

Selon l'Insee, la production en ovins-caprins a chuté de 4,7 % en 2024, notamment à cause la FCO.

L’Insee publie le compte provisoire de l’agriculture pour 2024. L’année s’est démarquée par de faibles récoltes et la reprise en volume des consommations intermédiaires.

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L’Insee vient de publier les chiffres ajustés des comptes de l’agriculture pour l’année 2024. Ils confirment que l’année s’est démarquée par une baisse générale de la production agricole en volume (–8,8 %) et de faibles prix. Les chiffres présentés décrivent les performances de l’agriculture en tant qu’activité économique. Le compte de l’agriculture ne constitue pas une mesure du revenu disponible des ménages agricoles.

Baisse des volumes en production végétale

La production végétale s’est vue diminuer de 10 % en volume et de 6,4 % en prix.

La pluviométrie a profité aux récoltes fourragères dont la production s’accroît de 13,6 % tandis qu’elle a fait reculer les récoltes de céréales de 16,8 %. Avec des surfaces cultivées réduites de 11,6 %, la production de blé tendre a même chuté de 27,3 %. Le prix des céréales a poursuivi sa chute : après une baisse de 25,8 % en 2023, il diminue une nouvelle fois de 11,5 % en 2024.

Le prix des oléagineux se redresse (+8,5 %) tiré par la réduction de l’offre. Le prix des fruits et légumes s’accroît respectivement de 3,1 % et 2,5 %.

Diminution des prix en production animale

En 2024, les prix de la production animale (hors subventions) ont baissé de 1,7 % tandis que ses volumes ont augmenté de 0,7 %. Une progression qui s’explique notamment par la hausse de production de volailles (+12,9 %) qui s’est accompagnée d’une baisse du prix (–9,9 %).

La production poursuit sa chute pour les gros bovins (–3 %), les veaux (–2,6 %) et les ovins-caprins (–4,7 %) frappés par la fièvre ovine. « L’érosion du cheptel conduit à de nouvelles hausses de prix », souligne toutefois l’Insee.

Davantage de consommations intermédiaires

En 2024, les consommations intermédiaires de la branche agricole ont diminué de 4,7 % en valeur. Une évolution expliquée par la baisse des prix (–7,7 %) et le redressement des volumes (+3,3 %) pour la deuxième année consécutive.

Les achats d’aliments pour animaux constituent le premier poste de dépense. Ils ont chuté de 11,7 % en valeur et progressé en volume de 4,5 % pour les aliments intraconsommés et de 2,7 % pour les aliments achetés à l’extérieur de la branche. Le prix des engrais et amendements a diminué de 30,9 %, tout comme le prix de l’énergie (–2,7 %). Après avoir lourdement chuté en 2022, le recours aux engrais a progressé de 11,0 %.

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